Publié dans Economie

« Basket Fund » du Groupement des entreprises de Madagascar - 300 millions d’ariary collectés

Publié le jeudi, 10 septembre 2020

Une subvention pour les employés formels. Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Programme alimentaire mondial (PAM) a levé un fonds pour assister au chômage des employés. Grâce à la participation de ses membres répartis dans toute l’île, le GEM a collecté 300 millions d’ariary depuis le début du mois de juin. Ce fonds sera distribué à 2 000 travailleurs. En dehors du prêt aux employés auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS), les bénéficiaires obtiendront 100 000 ariary chacune soit la moitié du salaire minimum. La remise officielle s’est tenue, hier, au Chambre de commerce et d’industrie Antaninarenina (CCIA). « Il faut avouer que cette assistance reste moindre car le chômage touche 100 000 personnes soit 17% de l’emploi à Madagascar. Notre priorité consiste à limiter la casse au niveau de l’emploi. Nous avons privilégié les personnes handicapées, celles en chômage depuis cinq à six mois, les femmes et les personnes vivant dans une famille nombreuse » rapporte Thierry Rajaona, président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Le secteur le plus touché étant le tourisme accusant une baisse à 100% de son chiffre d’affaires. Outre les dons en nature, le groupement a également remis des dons de matériels et des produits de première nécessité.
Cette solution reste une aide d’urgence poursuit le président du groupement car on ne peut pas aider indéfiniment les salariés, une solution d’urgence doit être mise en place notamment la création d’un système d’allocation au chômage. « La crise a creusé l’inégalité. Les pays qui ont démontré de résilience sont ceux qui possèdent de système de sécurité durable. Contrairement aux pays développés comme la France ou bien nos voisins notamment Maurice ou Afrique du Sud, Madagascar ne dispose pas de système d’allocation au chômage. Le projet est actuellement en cours » ajoute Monsieur Coffi  Agossou, représentant de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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